LE TAIJIQUAN Style Chen 

« parfaites pour rester en forme et se défendre , l’étude et la pratique du Tai Chi améliorent la santé du corps , apaisent le psychisme et élèvent l’âme » CHEN XIAO WANG

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Qu’est ce que le Taijiquan :

         C’est un art martial : (Sun Tsu ) vaincre sans combattre, c’est parce que le pratiquant aura préparé son corps et se sera mis dans les bonnes conditions qu’au moment où l’opposant tentera de bouger , le pratiquant aura déjà agi . L’habileté martiale s’exerce dans la pratique du TUISHOU.

         C’est un art, il est relié à la culture chinoise.

         C’est un art interne : En mobilisant par un travail régulier son corps externe, les muscles, les mains, les pieds par des mouvements longuement expérimentés par les anciens on atteint profondément son fonctionnement interne et l’énergie peut circuler, créant ainsi des conditions de meilleure santé.  

         Le Taijiquan requiert un minimum de condition physique :

Pour ceux qui l’ont, la pratique du Taiji Quan satisfaira leur recherche d’un art martial efficace et d’un entrainement pour le renforcement.

 Pour ceux qui la recherche : Cette pratique permet de se remettre en mouvement en douceur.

         Le Taijiquan est un self défense : Tout au long de l’apprentissage le sens martial des gestes est rendu clair.

          Le Taijiquan est organisé en sport : Il est possible comme dans d’autres arts martiaux  de préparer des grades intermédiaires (JI) , ceintures noires ( DAN  ) , de participer à des compétitions, d’obtenir des titres et  des diplômes français d’enseignement.

 

L’histoire du taiji quan : Aujourd’hui la chine est pacifique et prospère mais Il y a i longtemps le Taijiquan était la méthode de combat des escorteurs. Les ancêtres de la famille Chen accompagnaient les voyageurs et les marchands au travers de la dangereuse province du CHANDONG. Les maitres de la famille Chen dont nos contemporains CHEN XIAO WANG et son fils cadet CHEN YING JUN ont hérité d’un passé  qu’ils savent nous expliquer. Ils ont résolu de l’enseigner au travers du monde pour que cet art ne s’oublie pas. Ils passent intacte la méthode telle qu’elle leur a été transmise. Ils ont une bonne connaissance de notre monde occidental et leur enseignement nous est destiné pour que l’on puisse l’adapter à nos modes de vie.

 CHEN WANG TING (1600-1680), 9ème génération de la famille Chen, commandant des forces de garnison du comté de Wenxian , Henan, Chine était un artiste martial légendaire qui avait rendue sûres  les provinces du Henan et du Shandong. Il était aussi un littéraire. Dans ses années de vieillesse il a codifié le Taiji Quan à partir des habiletés martiales héritées des précédentes générations, le combinant avec la philosophie du yin yang, et la théorie de la médecine chinoise.

CHEN XIAO WANG, 19 ème génération de la famille Chen , Grand Maitre 9ème Duan, a consacré trente ans de sa vie à enseigner le Taiji Quan dans le monde , pour transmettre l’art de ses ancêtres . Il a accepté une centaine de disciples qui se sont engagés à aider dans leur pays d’origine à la continuité et la persistance de l’art et à passer intacte la méthodologie d’enseignement. Aujourd’hui CHEN XIAO WANG est retourné en CHINE pour continuer sa mission dans son pays, pour un nouveau départ du Taiji Quan.

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CHEN YING JUN 20ème génération son fils cadet poursuit l’œuvre de son père. Il a acquis sous l’autorité de son père une solide compréhension et habileté dans son art. Avec lui l’avenir du taiji sera brillant.

 

Christine Ripart, disciple française de CHEN XIAO. Professeur 5 ème Dan WUSHU  FFK , diplomée d’état , certifiée par CHEN XIAO WANG a crée l’Association ROUGE CEDRE pour développer l’enseignement du Taijiquan de la famille Chen . Elle enseigne dans plusieurs clubs morbihannais. Elle reçoit son fils CHEN YING JUN pour la 11 ème année en Bretagne du 18 au 22 octobre 2024 à Séné ( Morbihan ).

 https://chentaiji-rougecedre.fr/wp-content/uploads/2024/07/Brochure-CYJ-18-22octobre-2024OK.pdf

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 Comprendre le Taiji Quan pour l’apprendre :

 « En raison de son potentiel de changement rapide, le Taiji Quan possède des possibilités illimitées, ce qui en fait un art martial inimaginable et redoutable » CHEN XIAO WANG  Propos recueillis par Davidine Siaw Voon Sim et David Gaffney

Pour comprendre le Taiji Quan, vous devez étudier et comprendre :

         La philosophie du Taiji : le YIN YANG. Tout dans la nature suit le principe du yin yang, le soleil qui illumine le paysage yang, la nuit qui recouvre la terre yin, inspirer yin, expirer yang, s’avancer yang, reculer yin, la pluie yin, la maladie yin, l’eau yin  la clarté yang , le mouvement vers le haut yang ,le mouvement vers le bas yin ….

          Le DANTIAN : Le centre, pour la médecine chinoise le point de jonction de nombreux méridiens, pour les arts martiaux le centre de l’énergie vitale.

          Le système du mouvement : la rotation du centre met en mouvement de manière naturelle et harmonieuse toutes les parties du corps.

           Le relâchement : il est différent de la relaxation. Si la position est incorrecte, le corps ne se relâche pas, l’énergie ne circule pas. Les corrections du maitre et du professeur sont indispensables.

            Etudier les mouvements avec lenteur, ne pas brûler les étapes. Le mouvement s’inscrit dans votre centre et le moment venu vous permettra de vous adapter aux situations.

Le Taijiquan Chen alterne les mouvements doux et spiralés chansijing  et les mouvements explosifs fajing, il enseigne : absorber avec douceur et émettre avec dureté , repérer quand se déclenche l’attaque de l’adversaire ,absorber , changer , chercher à prendre son équilibre , vaincre ..

Beaucoup de pratiquants abandonnent le taiji parce que rien ne bouge pour eux. C’est pourquoi, la recherche d’un apprentissage graduel sur des bases expérimentées doit prévaloir dans le choix de son enseignant. Si les principes sont appris et compris, l’avancée est inévitable et le résultat recherché sera là .Sinon la pratique peut mener à la déception .

 A quel âge pratiquer le Taijiquan ?

                Quand on est jeune : Les enfants ne se tournent pas vers le Taijiquan parce qu’ils pensent que c’est réservé aux personnes âgées. Or il faut beaucoup de temps et d’énergie pour en acquérir les habiletés. Les représentations en France de cet art font qu’il a du mal à prendre sa place.  

                 Quand on est âgé : Il permet de garder la santé. La santé c’est la force de rester en équilibre, c’est garder son corps en bonne santé par l’acquisition de la fluidité dans les mouvements, une bonne santé des articulations, qui permet de réduire les risques de blessures et de chute. Le travail et les gestes quotidiens de la vie usent, restreignent les mouvements créent les douleurs, fatiguent l’esprit, le Taijiquan   permet de maintenir une meilleure qualité de vie.

                 Pour tous : c’est un chemin difficile, il ne peut pas être présenté comme un « médicament » Tout dépend du chemin de vie de la personne et de sa motivation.

Le taiji pour les sportifs : Il aide à développer la souplesse et la coordination, renforcer l’ensemble du corps. La pratique des arts martiaux externes peut blesser le corps, le taiji quan aide à réparer.

Il n’y a pas de limite d’âge pour pratiquer.   

Comment apprend-t-on le Taijiquan :

Les méthodes d’entrainement se sont transmises de génération en génération. Aujourd’hui elles montrent le chemin pour les pratiquants d’aujourd’hui qui peuvent espérer atteindre un certain niveau en le suivant pas à pas. D’abord apprenez les mouvements jusqu’à ce qu’ils vous paraissent familiers puis réduisez peu à peu les erreurs avec patience.

La méthode de la famille Chen propose : l’apprentissage de la méditation taoiste debout ZHAN ZHUANG, les exercices d’enroulement du fil de soie CHAN SI GONG qui permettent d’apprendre dès le début les requis des mouvements et comprendre la circulation de l’énergie, les enchainements TAOLU  qui contiennent la mémoire des techniques et leur sens , le TUISHOU pour comprendre la notion d’opposition , les enchainements avec armes qui prolongent le mouvement .

Le pratiquant copie le maitre et le professeur. Les maitres et les professeurs montrent et corrigent les postures. Le corps se met en mouvement selon des lois précises sous cette guidance.

 Avec le temps et la répétition la coordination, la fluidité des mouvements apparaissent, l’esprit est plus clair. Le pratiquant s’attache à la compréhension des principes : le corps est droit, le souffle descend, il s’agit d’exécuter correctement les mouvements des pieds et des mains, utiliser chaque partie du corps. Le ying yang se comprend et s’exprime : l’ouverture, la fermeture, le transfert de poids. L’enracinement se développe : une base solide, le haut du corps léger sont les fondements.  

C’est un apprentissage long, pas à pas. Il requiert de la détermination, il éduque la détermination, il requiert de la patience, il éduque la patience, il requiert la persévérance, il éduque la persévérance… Le centre DANTIAN que les karatéka connaissent sous le nom de HARA se forme, l’esprit se calme, le souffle qui permet d’améliorer la souplesse s’installe, les améliorations acquises deviennent durables, l’habileté martiale se développe.  

Enfin c’est un travail individuel, le pratiquant   fait abstraction de ce que fait son voisin. Il laisse loin les jugements et autres critiques qui assombrissent la vie. La méditation et le mouvement aident à dépasser les épreuves de la vie.

Où l’apprendre dans le Morbihan ?

Association ROUGE CEDRE à Vannes et Séné, ARTS MARTIAUX SUD BRETAGNE (AMSB )à MUZILLAC, ECOLE LORIENTAISE D’ARTS MARTIAUX ( ELAM ) à Lorient  , LOTUZ GLAS à PONTSCORFF et PLOUAY, l’ARBRE EN SOI à Questembert .

Christine Ripart propose à tous ses élèves des cours et des stages d’approfondissement sans distinction de niveau, un stage annuel avec CHEN YING JUN à VANNES, un stage à Wenxian, Henan, CHINE suivi d’un voyage.